Quel lambris pour mon faux plafond ?
Le lambris est devenu un matériau pour toutes les pièces de la maison. Il est également de plus en plus utilisé pour transformer un plafond ou réaliser un faux plafond. On a souvent entendu dire que le lambris avait un rôle parfait de « cache misère ». Pourtant, quel dommage de le réduire ainsi, alors qu’il décore parfaitement une pièce. Il se démocratise depuis quelques années et n’est plus seulement le support des pièces humides (salle d’eau le plus souvent). Il est devenu populaire et tant mieux, pour prendre place dans toutes les pièces de la maison.
Vous restez hésitant dans votre choix ? Un lambris PCV ou un lambris en bois ? Voici quelques éléments qui pourront peut-être vous aider à prendre votre décision.
1- Faux plafond en PVC
Le choix du PVC pour votre faux-plafond vous apportera de nombreux avantages. Vous en trouverez un résumé ci-dessous mais pour en savoir plus.
Les apparences du faux plafond en PVC
Le PVC a plusieurs avantages qualitatifs et quantitatifs. Il a par exemple la particularité de résister au temps (et de ne pas afficher de signe de vieillissement). Il ne craint pas les produits de nettoyage et reste alors facile d’entretien. Il est bien sûr étanche, donc utilisable dans toutes les pièces, sans contraintes. Et enfin, il peut prendre l’apparence de nombreuses matières, par impression. En effet, vous pourrez trouver des lambris qui ressembleront à du hêtre, du pin, du métal ou encore à de nombreuses variétés de pierres et bien d’autres choix.
Le prix du faux plafond en PVC
Quant au prix, il dépendra de l’orientation que vous prendrez pour l’installation. Il vous faudra choisir entre les lamelles qui s’emboitent (comme pour la pose d’un parquet ou d’une terrasse en bois) et celles qui ne s’emboitent pas. Ce deuxième choix est le moins couteux. Le prix du mètre carré peut varier de 5 euros pour un PVC basique et peut selon vos envies atteindre 50 euros.
La pose d’un faux plafond en PVC
Le PVC se pose simplement, sans contrainte ou contre-ordre, sur un plafond plan ou non plan. C’est un matériau qui ne « travaille » pas (contrairement au bois) et qui reste pourtant très malléable si l’on s’y prend avec dextérité.
Que vos lamelles soient concaves ou convexes, l’essentiel lors de la pose est de respecter les écarts et les alignements. Il vous suffit donc de forcer un peu le PVC, à prendre la courbe que vous souhaitez et la lamelle prendra sa place. Une fois fixée, elle ne bouge plus.
2 – Faux plafond en bois :
Le bois est plus noble mais demande un entretien préalable s’il doit être installé dans une pièce humide, telle qu’une salle de bain ou une salle d’eau. Si c’est l’utilisation que vous souhaitez en faire, vous devrez donc traiter la surface qui se trouve côté plafond, pour qu’elle soit protégée contre l’humidité. Une fois la pose terminée, il vous faudra attendre un délai de 48 heures pour traiter la surface apparente, avec encore une fois ce même traitement à base de vernis, qui assure toute la protection nécessaire.
Si la pose doit se faire sur une surface non plane et que vous devez installer des tasseaux, ces mêmes tasseaux de bois doivent eux aussi recevoir un traitement spécial bois.
Le bois, contrairement au PVC, est donc un matériau qui bouge. Une fois votre bois acheté, il vous faudra l’entreposer plusieurs semaines dans la pièce destinée aux travaux, afin que les lamelles de bois sèchent et qu’elles prennent leurs bonnes formes à la température ambiante de la pièce. Si vous installez vos lamelles trop vite, alors qu’elles n’ont pas eu le temps de sécher, vous constaterez vite de désagréables surprises. Elles risquent de se rétracter et de former des « jours » entre les lamelles. Même en respectant scrupuleusement tous ces faits et gestes dans le moindre détail, il arrive parfois que les lamelles sèchent davantage et que vous soyez obligés de tout ôter et de replacer les lamelles à nouveau. Le bois est beau et noble mais le résultat peut s’avérer chaotique dans certains